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Nos animaux, meilleurs alliés de notre santé mentale

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C’est désormais prouvé scientifiquement : nos compagnons à quatre pattes ne sont pas seulement des sources d’affection, mais de véritables thérapeutes du quotidien. Leur présence agit sur notre bien-être mental, émotionnel et même physiologique.

Au moindre signe de peur ou de tristesse, chiens et chats perçoivent nos émotions avec une acuité exceptionnelle. Davantage connectés à la vibration naturelle de la Terre, ils parviennent instinctivement à apaiser nos tensions, un peu comme dans une séance de réharmonisation énergétique. Ce lien unique s’illustre jusque dans les chiffres : selon une étude menée par l’application Calm, 56 % des personnes interrogées préfèrent se tourner vers leur animal en cas de stress, bien avant leur partenaire (33 %), leur famille (25 %) ou leurs amis (19 %).

D’après Tammie King, directrice de la recherche au Waltham Petcare Science Institute, cette proximité a des effets mesurables : « Leur compagnie augmente le taux d’ocytocine – l’hormone de l’attachement – tout en diminuant le cortisol, l’hormone du stress. Les câlins ou les moments de jeu peuvent donc réellement améliorer le bien-être psychique. »

Des effets biologiques et comportementaux mesurables

Les études convergent : vivre avec un animal réduit le stress psychosocial, l’isolement et la solitude, autant de facteurs de risque de dépression et de maladies cardiovasculaires. Chez les propriétaires de chiens, la science observe une stimulation du système nerveux parasympathique (celui de la détente) et une réduction du système sympathique (celui de l’alerte). Résultat : une récupération plus rapide de la tension artérielle et une meilleure stabilité émotionnelle.

Autre bénéfice notable : 72 % des maîtres affirment pratiquer davantage d’activité physique et passer plus de temps en plein air, tandis que 59 % disent passer moins d’heures devant les écrans.

Et si le chien agit comme un compagnon énergisant, le chat, lui, soigne par le son. Le phénomène de la ronronthérapie s’appuie sur des vibrations basses (25 à 50 hertz) qui stimulent la production de sérotonine et d’endorphines, réduisant la pression artérielle et favorisant le sommeil.

La zoothérapie, un soin reconnu

Cette relation bienfaisante s’étend désormais au monde médical. La zoothérapie – ou médiation animale – est de plus en plus intégrée dans les hôpitaux et les établissements médico-sociaux. Chiens, chats, chevaux ou lapins participent à la réduction de l’anxiété, à la stimulation cognitive et au retour de la communication chez des patients souffrant d’autisme, de dépression ou de syndrome post-traumatique.

Les exemples se multiplient : à Deauville, l’Hôpital privé du Pays d’Auge propose des séances d’équithérapie pour aider les toxicomanes à renouer avec leurs émotions. À Brest, le golden retriever Scully accompagne les chirurgiens-dentistes pour calmer les jeunes patients. Et l’association Théra’pattes place des chats abandonnés en maison de retraite pour briser la solitude des résidents.

Pour Tammie King, cette alchimie entre humains et animaux s’explique simplement : « Ils ne jugent pas, n’interrompent pas, ne conseillent pas. Leur présence silencieuse apaise et console. »

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