Les mauvais de la génies de la pollution …
Depuis plus de quatre décennies, les activités maritimes se sont développées et causent d’énormes dégâts dans les mers et les océans.
Les zones côtières, objet d’un souci de biodiversité ont 7% d’espace partiellement protégés ; 2,4% le sont totalement et 90% elles ne le sont pas du tout. Quant aux hautes mers, à peine 1% jouissent de la protection. La mauvaise gestion technique du pétrole et du gaz des fonds marins, la pollution particulièrement la plus nuisible est la prolifération de cette matière maudite qu’est le PLASTIQUE, qui cause la mort par étouffement de milliers de tortues de mer, ce qui représente une catastrophe écologique étant donné que ces tortues avalent les sacs en plastique .
Ces animaux flottants représentent un danger qui peut être mortel pour l’être humain. Ces bêtes giflent une personne avec leurs antennes électrifiées et peuvent lui causer un arrêt cardiaque.
Il est à noter que la règlementation du trafic maritime est inexistante ou à la rigueur balbutiante. Pour son littoral, chaque pays tente alors de définir des règles qui sont rarement respectées. Actuellement dans notre monde, plus les ressources terrestres diminuent et parfois même s’épuisent totalement, plus on a recours à l’extraction minière dans les grands fonds marins. Les grands trusts dans la recherche et l’exploitation du gaz et du pétrole se tournent vers la haute mer et de plus en plus, ils occupent différents planchers océaniques. Toutes les études démontrent que les plus grandes réserves minières, en ce 21ième siècle se trouvent au fond des mers.
L’économie de la mer dépend d’une dizaine de méga ou giga entreprises dont neuf (09) sont des compagnies pétrolières. Ce sont des ogres de la finance dont les symboles sont : Dollar, Euros, Yen, ….. Tous ces Crésus donc, compromettent tout plan sérieux s’il ne répond pas à leurs intérêts. Les gouvernements, associés sous cape à ces entreprises où la corruption est le principal réactif de la richesse. Ces gouvernants ne respirent qu’avec l’Or, l’Argent, Les Diamants,….. Ils ne se soucient guère de la dégradation de la nature, de la destruction des surfaces maritimes qui occupent 70% de la superficie de la planète Terre. A cette allure folle, d’une inconscience sans limites, face à un laisser-aller suicidaire. La société mondiale refuse de reconnaitre que l’humanité court à sa perte en répétant les mêmes erreurs. On planifie l’irréparable si on décide de gérer les mers et les océans de la même manière qu’on a géré les sols et sous-sols de la Terre.
Les pollutions en grande majorité ne proviennent pas des espèces marines dont la mer et l’océan sont leur milieu naturel. Ils protègent donc ce milieu. Ce sont les humains aux incommensurables activités nuisibles qui causent :
- La pollution sonore (lors de cette stupide guerre de l’Ukraine, dans la mer noire, 3000 dauphins sont morts des effets néfastes des sonars des bâtiments de guerre).
- La pollution chimique (des centaines de bateaux citernes qui vidangent leurs réservoirs en haute mer et les usines qui déversent leurs eaux usées et polluées dans les rivières).
- La pollution plastique (avec des millions de sachets fabriqués à partir des dérivés de pétrole qui sont avalés par les tortues et autres gros mammifères accélérant leur disparition).
Si on ne se réveille pas réellement et qu’on demeure de simples spectateurs, la disparition totale de plusieurs espèces, dont les oiseaux migrateurs est proche. Ce scénario infernal a déjà commencé. Le grand problème actuel est comment équilibrer efficacement la préservation de la nature et le développement économique ? Comment réguler l’exploitation des mers et des océans et ce développement de l’économie ?
Ce développement alors et la protection des mers et des océans doit se faire en dehors des passions et des querelles matérielles, mais dans l’intérêt des générations futures. Hériteront – ils un monde pur ou impur ? Comme la dit William Shakespeare : « Etre ou ne pas Etre, voilà la question ! » Cet aspect de l’avenir de la planète doit être étudié dans une vision globale et scientifique pour trouver les bonnes solutions afin d’acquérir les connaissances sur ce que nous voulons améliorer et surtout préserver.
La convention des Nations Unies sur le droit de la mer fut une rencontre précieuse et d’un intérêt certain et vital. Malheureusement sa juridiction ne concerne qu’un tiers des océans. La deuxième conférence de l’ONU sur les mers et les océans a eu lieu du 27 juin au 1er juillet 2022, à Lisbonne, organisée par le Portugal et le Kenya. Lors de cette rencontre internationale avec des experts chevronnés, le secrétaire général de l’ONU Mr Antonio Guteress a souligné dans son intervention verbale une vérité qu’on n’a pas le droit d’ignorer ni d’oublier, nous tous en tant qu’habitant de cette planète Terre. Il a déclaré : « Les océans et les mers couvrent plus de 70% de la superficie de la planète, ils nous nourrissent, absorbent une grande quantité du gaz carbonique (Co2) produit par les activités humaines, régulent le climat et la température de la Terre et regorgent de ressources. Mais ces espaces maritimes sont menacés : Pollution, acidification, pêche illégale, perte d’habitat et de biodiversité.
Elisabeth Maan, la fille du grand écrivain allemand Tomas Maan et épouse du professeur de littérature italienne et écrivain Guiseppe Antonio BORGESE a consacré sa vie à l’exploration, l’étude et la sauvegarde des mers et des océans a déclaré à New-York (ONU) d’un ton sans équivoque « qu’il était grand temps et l’occasion nécessaire de mettre fin dans la pratique notre vision et bannir nos mornes et anciennes théories car les mers et les océans sont le patrimoine commun de l’humanité ».
Il y a des études sérieuses qui prévoient que l’humanité risque de perdre la moitié de la population mondiale (4 milliards / 8 ) d’ici la fin de ce siècle.
Réveillons-nous avant qu’il ne soit trop tard ! Et que Dieu nous en préserve !
Larbi ZARROUK